2020. B. DU DANGER DES IMAGES AU LANGAGE DU DIABLE
2020. B. DU DANGER DES IMAGES AU LANGAGE DU DIABLE
Faut-il rappeler ici, en préambule, l’interdiction des représentations figuratives dans les religions catholiques, juives et musulmanes ?... On allait jusqu’à dire, pour justifier ces interdictions qui relevaient d’un intégrisme réducteur, que peindre une personne ou représenter un paysage, relevait de l’orgueil et de l’arrogance, qu’ils étaient des affronts faits à l’œuvre de Dieu, « père et divin créateur maître de toutes choses » et une volonté de se mettre sur un pied d’égalité pour le concurrencer.
Néanmoins et en contradiction avec cette interdiction, promue au fil des ans comme une loi intangible et inexorable, étaient tolérées et même encouragées toutes les représentations qui, sous forme de statuaires, tableaux, gravures et illustrations, honoraient et glorifiaient ce même Dieu, « père et divin créateur maître de toutes choses », le Christ son fils, la vierge Marie et le saint Esprit, les saints et leurs disciples…
Ce préambule étant établi, avec la distinction qu’il impose de distinguer les représentations figuratives “pieuses” des représentations profanes “impies”, je tiens à avertir le lecteur que, par souci de clarté, pour éviter toute confusion, je n’emploierai pas, tout au long de cet article, le terme iconoclaste pour désigner ceux qui interdisaient, en fonction de leur idéologie, qu’elle soit religieuse, athée ou agnostique, certaines images qu’ils désapprouvaient. L’Histoire nous prouva, dans la succession des régimes politiques et des bouleversements qu’ils occasionnèrent, qu’on pouvait être, suivant les époques, iconoclaste envers les “images profanes” dites païennes mais, aussi bien, à l’opposé, lorsqu’on était athée ou mécréant, iconoclaste envers les “images pieuses” dites de sanctification.
Pour ces raisons et, je le répète, pour éviter les confusions qui risqueraient d’interférer dans cet article, je choisis de remplacer le terme iconoclaste par celui d’iconophobe puisque ce dernier terme, débarrassé des connotations historiques peut se rapporter aussi bien aux “images pieuses” qu’aux “images impies”.
La production, la diffusion des images ainsi que la manière dont elles étaient, ou devaient être perçues ont toujours été l'occasion et l'objet, sous des prétextes divers, depuis l'apparition, au tout début de notre ère, des trois religions monothéistes, de multiples interprétations controversées, négatives et défavorables souvent, incitant les hauts responsables religieux de ces trois religions à s’autoriser à prendre des décisions formelles et catégoriques d’interdiction de certaines images au profit de celles qui allaient dans le sens de leur idéologie.
Interdictions, souvent érigées en une véritable loi, dont on put retrouver, à plusieurs étapes de l’évolution de notre civilisation occidentale et selon les pouvoirs que l’Église exerçait dans les régimes en place, des traces patentes de leurs mises en application.
Cette loi nous permet donc d’affirmer que pour ces instances religieuses, d’une manière caricaturale, deux sortes d’images étaient à prendre en compte : celles qui étaient sanctifiées et qui bénéficiaient des protections de l’Église et celles qui ne l’étaient pas. Entrainant un état de fait qui, se voulant d’utilité et de santé publique, puisque le catholicisme dans les pays d’Europe était la religion la plus importante, qui imposait que n’avaient droit d’existence et de cité que les représentations qui valorisaient et glorifiaient, sous forme de sculptures, tableaux, gravures et images saintes, Dieu père créateur de toutes choses, le Christ son fils, le Saint Esprit, la vierge Marie et tous les Saints et disciples…tandis que les autres étaient vouées à l’enfer.
A la bibliothèque Nationale, rue de Richelieu, à Paris, la section réservée aux libres interdits se nomme l’enfer.
Toutes les autres images, dites “images profanes”, étant considérées, au nom de ce choix, puisqu’on les accusait de contrevenir aux enseignements religieux, comme susceptibles de nuire à l’idéologie en place, donc dangereuses, pétries de mauvaises intentions, dont celles du démon plus particulièrement et, pour ces raisons-là, déclarées impropres à avoir droit de circulation et méritant donc d’être proscrites et interdites.
De cette profusion presque exclusive de représentations artistiques sanctifiées par l’Église catholique, par suite d’oppositions de diverses natures, émanant parfois d’autres idéologies religieuses rivales, naîtront des combats et des prises de position induisant des révoltes et des destructions massives de ces sculptures, œuvres picturales et de toute l’iconographie religieusement entretenue.
Pour le rappel, je mentionnerai plus particulièrement, parmi toutes ces réactions d’opposition et de désapprobation qui s’élevèrent, au fil du temps, contre cet endoctrinement massif qu’opérait l’idéologie catholique en place, par le biais des diverses formes d’expression artistiques qu’elle avait choisies, deux des insurrections les plus particulières qui donnent bien l’idée de l’importance que cet art de représentation sanctifié avait pris dans la divulgation de l’endoctrinement catholique :
--La révolte, au début du VIIIème siècle, des empereurs bysantins et de leurs partisans, férocement hostiles à l’adoration et au culte des formes artistiques sanctifiées et plus précisément des “images pieuses”.
--Les saccages et les incendies, aux Pays-Bas et dans plusieurs pays en Europe du Nord-Ouest, en Allemagne notamment, au cours de la seconde moitié du seizième siècle, par des protestants calvinistes, pour se venger de leurs exclusions des lieux de culte et leur bannissement de France, de toutes les représentations qui, sous forme de statues, de tableaux et d’images, honoraient Dieu, sa famille et ses représentants au ciel et sur la terre.
Si le terme iconoclaste s’applique bien à ces deux cas précis, je le considère comme inapproprié pour parler des interdictions et proscriptions de notre époque, celles relevant du 20ième siècle en fonction de ce qui s’est passé en France depuis 1905 et la séparation de l’Église et de l’État, puis ensuite pendant l’entre-deux guerre, le milieu des années trente et dans l’immédiate période d’après-guerre. Les Empereurs Bysantins et leurs partisans et les protestants calvinistes étaient désignés comme des iconoclastes parce qu’ils étaient opposés à la divulgation outrancière de représentations figuratives, dont les images faisaient partie, soutenant une idéologie religieuse précise. Depuis ce temps et ces périodes intestines de guerres de religion, le mot iconoclaste ayant pris différents sens, je pense préférable plutôt que de parler d’iconoclastie pour désigner ces aversions, proscriptions et ces interdictions de certaines images bien particulières et en incitant à tenir compte qu’elles étaient le plus souvent proférées et exercées pour mieux valoriser une autre qualité d’images, d’un autre genre et porteuses d’autres sens, d’utiliser le mot d’iconophobie.
Et, dans cet ordre d’idées, de dire, pour m’en tenir à ce que j’ai connu et vécu, que je ne parlerai ici, les dissensions s’étant apaisées depuis cette séparation Église-État, en 1905, que des traces relevant de cette iconophobie, puisque ces traces sont toujours, encore, empreintes et ancrées, dans l’esprit des éminences enseignantes responsables de l’éducation catholique et dans l’esprit des fidèles de cette religion, parmi lesquelles des personnes bienpensantes qui œuvraient activement dans des maisons d’édition d’obédience ouvertement catholiques, (Hatier, Fleurus, Bayard Presse, Le Cerf…), aussi bien que dans des associations, nombreuses et vigilantes, de soutien à la lecture des enfants, voire dans la grande entreprise nationale de gestion des Bibliothèques pour tous.
On pourrait prétendre que cette iconophobie n’existe plus et que notre “civilisation des images” a balayé les dernières sanctions que les trois principales religions monothéistes ont longuement infligé, au cours de notre histoire humaine, à tous ceux qui enfreignaient cette loi.
Mais ce serait un leurre car, particulièrement pour les enfants, en matière d’instruction religieuse et sous couvert d’instruction civique, par l’intermédiaire de livres et de journaux qu’on fabrique en abondance à leur intention dans des maisons d’édition ouvertement catholiques – Le Groupe Bayard Presse étant en l’occurrence le plus spécialisé et le plus puissant de France –, cette méfiance pour ce que peuvent dire les images – leur langage en somme –, persiste toujours, en germe et en filigrane, sous divers prétextes de préventions protectrices, en adoptant même, parfois, pour justifier les interdictions de certaines images et les édulcorations commandées et obtenues de celles qu’elles publient, le secours des principes d’extra-voyance de la psychanalyse.
Ayant eu maille à partir avec ces différents organismes et avec différentes personnalités catholiques adeptes de cette religion : A.M Cocagnac des Éditions du Cerf, Jean-Marie et Janine Despinette de Loisirs Jeunes et fondateurs du CIELJ, Paulette Copin des Bibliothèques pour tous, Françoise Dolto pourtant orthodoxe après son mariage, Jean-Pierre et Bernadette Delarge des Éditions Universitaires, Bernard Foulon, Catherine Scob et l’archevêque Jean Vilnet des Éditions Hatier, Monique Hennequin, présidente du CRILJ national et Muriel Tiberghien, formatrice spécialisée en littérature pour la jeunesse parce qu’ils trouvaient que certaines images des livres que je publiais et certains livres eux-mêmes, notamment La famille Adam de Michel Tournier remettant en cause la Genèse et la création du premier homme et de la première femme, étaient dangereuses et qu’elles auraient dû être interdites, fut certainement une des principales raisons, parmi toutes celles qui m’incitèrent à encourager et à adopter des types d’illustrations bien particulièrement significatives plutôt que des images adaptées et pasteurisées, considérées comme inoffensives pour enfants.
Ce sont en tout cas, pour une grande partie du moins, ces désapprobations qui motivèrent, stimulèrent et orientèrent mes recherches en m’induisant à choisir, pour option éditoriale principale et ligne de conduite, celle de ne produire que des images qui ne seraient pas réalisées par des spécialistes de la littérature et de l’imagerie enfantine, aux ordres de cette volonté d’insignifiance des images.
La question que je me posai alors fut : « Mais pourquoi certaines images paraissent-elles aussi diaboliquement dangereuses aux yeux de ces catholiques ?... Et quels sont leurs critères de référence ?...
Et comme le plus souvent il s’agissait de femmes, envers qui l'Église a toujours montré beaucoup plus de méfiance que de considération : « A quels mots d’ordre obéissaient-elles ?... »
Ce qui me permit de déduire, par constat et après avoir entendu plusieurs explications justifiant les interdictions que certaines images des livres que j’avais publiées avaient suscitées, que la première loi d’interdiction établie par l’Église, au Moyen Âge, contre toutes les images qui ne portaient pas des signes évidents de sainteté, per-existait encore. Non plus intégralement et de manière aussi exclusivement rigoureuse qu’autrefois puisqu’elle était maintenant de plus en plus souvent contestée sur le plan psychopédagogique, mais qu’elle survivait tout de même, malgré les coups de boutoirs qu’on lui avait porté au fil des ans et, quoiqu’elle soit de moins en moins clairement stipulée au titre de loi, sous formes de réminiscences nostalgiques d’un passé glorieux révolu, par bribes et relents d’un ordre moral considéré comme idéalement protecteur sur le plan de la santé publique.
Quoi qu’il en soit, nous étions, lorsque quand prise de conscience débuta, en 1965, engagé dans la seconde moitié du vingtième siècle depuis 15 ans et on pouvait à juste titre s’étonner que des rudiments de cette loi d’exception religieuse survivait encore, sous forme d’empreintes indélébiles qu’elle avait laissées dans la trame historique de notre civilisation et en suspens dans l’esprit du commun des mortels et de l’opinion publique.
Certes les sanctions de censures et d’autocensures étaient moins formellement exercées qu’à l’époque de la mise en place de la loi, mais elles existaient toujours et leurs mises en applications se faisaient sournoisement de manière plus secrètes et plus occultes. D’autant plus secrètement et sournoisement que ces sanctions semblaient, face à l’envahissement d’images de toutes sortes auxquelles les enfants étaient confrontés, menacer l’idéologie religieuse en place dans tous les secteurs de la vie publique. On peut comprendre, en fonction de l’ampleur des enjeux en cours, qu’elles puissent être considérées par les éminents responsables de l’Église, comme étant nécessairement indispensables et presque obligatoires.
Le drame se corsait lorsque nous nous sentions obligés d’admettre, de quelque bord que nous soyons, que nous le voulions ou non, que nous soyons croyants ou athées et agnostiques, que nous avions été nourris et faisions partie de cette culture judéo-chrétienne qui avait fondé et orienté notre civilisation nord-occidentale.
Un fait était néanmoins certain : cette loi d’interdiction ne visait que “les images profanes” et épargnait et protégeait même toutes les images inspirées de et par la religion catholique. Même Satan, le diable, avait, selon cette loi, droit de représentativité et je me souviens d’avoir été hanté, lorsque j’avais cinq ans, alors que j’étais en vacance chez une des parentes de ma famille, par un cadre qui avait été fixé au mur de sa chambre, à côté d’une image du Christ montrant son cœur à nu, qui représentait le Diable, en collant rouge avec un masque et des cornes. Une image qui me fit faire un cauchemar, quelques jours après, suivi d’un réveil en sursaut, alors que j’étais en prise à une forte fièvre, puisque ce diable était dans ma chambre et ricanait de toutes ses dents…
Cette représentation du Démon n’était pas à proprement parler une image pieuse et, pourtant, elle faisait partie, en raison de l’adversité antinomique Bien-Mal, des images qui n’étaient pas interdites mais plutôt encouragées. On les trouvait même aussi dans les Églises.
Puis, à quelques temps de là, ce fut une autre de ces images non-interdites par l’Église qui me tourmenta : celle d’un œil inscrit dans un triangle auréolé de rayons qui représentait le regard, posé sur nous, pauvres pécheurs, symbolisant l’omniprésence de Dieu…
Une distinction s’imposait donc pour moi entre, d’une part, ces images données comme inoffensives “les images pieuses” autorisées et même recommandées par l’Église et, d’autre part, ces “ images profanes” dont on ne connaissait pas exactement la provenance et généralement mésestimées a priori parce que pourvoyeuses de sujets divers, parfois vulgaires, jugés superflus ou nocifs, parce qu’ils ne correspondaient parfois pas, précisément, aux principes de cet ordre moral, toujours plus ou moins latent, que préconisait la religion catholique en vue d’assurer l’édification civile et civique de ses fidèles et, par œcuménismes, de tous les autres.
C’est certainement de cette méfiance systématique envers ces “images profanes”, parce qu’elle était soigneusement entretenue par l’Église et pas ses membres agissants, pour mieux favoriser probablement, par endoctrinement, l’adhésion des esprits du plus grand nombre à ses “images pieuses”, qu’est née, en moi, cette idée qu’elles étaient accusées d’être pourvoyeuses de dangers. Comme Brice parrain qui disait que « les mots étaient des pistolets chargés » je m’autorisai à déduire que, pour ces censeurs, qui auraient mieux fait de balayer devant leur porte et de remettre en causes leurs théories et leurs pratiques, toutes les images profanes, parce qu’elles n’avaient pas été sanctifiées, étaient susceptibles d’être des paroles du Diable. Qu’elles étaient décrétées, systématiquement, suspectes, parce qu’elles véhiculaient, par signes non-codifiés, un langage libre, exprimant des pensées non contrôlées et non assujetties aux dogmes de l’église. Parce qu’elles établissaient un langage de communication qui était d’autant plus efficace qu’il était en général vite vu et vite compris, même par les plus ignorants…
Un langage considéré donc comme dangereux, et qui l’est effectivement parfois… mais pas toujours… et plutôt salutaire, par exemple, contre la sottise des préjugés, le manque de courage, l’esprit moutonnier, l’embrigadement et l’addiction …un langage que j’ai cru bon d’appeler, en raisons de ses subtilités, de l’immédiateté de sa lecture et de la multiplicité de ses travestissements, le “langage du diable”.
Quoique difficilement explicable et justifiable cette interdiction, typiquement religieuse, qui s’appliquait aussi bien aux adultes qu’aux enfants, relevait, selon ce que j’en pense, manifestement plus d’une volonté d’endoctrinement des esprits à des fins propagandistes et d’accroissement de leurs fidèles, qu’à de véritables considérations de santé psychique publique.
Raisons pour lesquelles, elle paraissait d’autant plus injuste et arbitraire, voire néfastes, à certains mécréants ou non-pratiquants laïques, qui permettent de mieux comprendre que ses traces et les empreintes diffuses qu’elle pouvait susciter et entretenir dans les esprits n’aient pas le même impact selon que l’on soit un converti et croyant fidèle ou que l’on soit un profane agnostique, et, surtout, pour ce qui était de l’éventuelle production d’images nouvelles autres que les images pieuses, que l’on soit un artiste directement concerné, doté de talents et de capacités d’expression et de reproduction, par le dessin, la gravure ou la peinture, de ce que la nature, les objets, les paysages, les animaux et les personnes offraient à discrétion…
Pour le dire autrement, cette loi était particulièrement injuste pour les artistes puisqu’elle était coercitive et qu’elle les incitait à l’autocensure. Encore qu’elle puisse devenir, comme on put le constater plus particulièrement au moment de la Renaissance en Italie, par la contrainte justement qu’elle exerçait sur et dans les esprits des artistes, mécréants ou non, par esprit de revanche, de rébellion et de rétorsion, par dévoiement et contournement de cette interdiction – selon la maxime célèbre d’André Malraux « L’art nait de contrainte et meurt de liberté » –, le ferment indirect et le stimulant incitateur de création. Et, dans cette voie libératrice, l’occasion pour les artistes de trouver, d’autres formes et d’autres sujets, susceptibles de les encourager à satisfaire leurs désirs et leurs besoins de s’exprimer artistiquement.
Ainsi explique-t-on, par exemple, le développement florissant en Orient, dans les milieux adeptes de la religion musulmane, des arts de la mosaïque, utilisant, à défaut de pouvoir représenter des personnes humaines et des situations de vie, des ornementations décoratives géométriques.
Pour ma part, instruit de ces anciennes interdictions et des conséquences qu’elles avaient pu avoir sur le rayonnement artistique de notre civilisation nord-occidentale judéo-chrétienne, avant et après la découverte de la photographie – date charnière imposant des reconsidérations et une libération de la nécessité des reproductions figuratives copiant la nature –, je fus surpris d’apprendre en 1949-50, de mon professeur de psychopédagogie, Jean-Pierre Serry, au moment où les Petits livres d’or apparurent en France dans nos librairies, que certaines parties de ces lois iconophobes, trois d’entre elles se référant aux partie dispersées du corps humain, aux masques et aux couleurs sombres prétendument dépressives, étaient toujours considérées, aussi bien par les institutions religieuses privées que par les institutions laïques publiques, sur le plan pédagogique cette fois et non plus seulement sur le plan religieux, comme nécessairement préventives de troubles et comme devant rester en application, en raison de la dangerosité de ces images-là et de la fragilité psychique, due au manque de maturité des enfants.
Plus tard, en 1965, comme je pus le constater, alors que nous étions en pleine époque unanimement caractérisée comme étant celle de «la civilisation des images», par nostalgie probablement ou par obédience pure et simple au respect des rudiments de cette loi arbitraire iconophobe catholique, ces trois rudiments de la loi générale étaient toujours mis en application dans le Groupe Bayard Presse.
Écrit fin novembre 2019. (à suivre)