RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

2018/09/18. 1ER VOLET : DÉNIGRER, DÉNIGRER...LA BOULAIRE SE LACHE ET DEVIENT JOSY LA-HACHE

2018/09/18 : 1ER VOLET. DÉNIGRER, DÉNIGRER… A SE COMPLAIRE AU JEU, LA BOULAIRE SE LACHE ET DEVIENT JOSY-LA-HACHE

 

Avertissement : ce dossier est long. Que le lecteur s‘accroche s’il est motivé ou qu’il ne s’engage pas si le sujet littérature pour la jeunesse ne le passionne pas.

 

         Chez Didier Jeunesse, est en train de se préparer un livre censé offrir à ceux qui ont la nostalgie des livres d’images de leur enfance, sous le titre ambitieux et exhaustif de Histoire de l’album, certaines illustrations parmi toutes celles qui furent publiées des plus beaux albums pour l’enfance et la jeunesse publiés en France. Livre en cours que je n’ai donc pas encore pu voir mais dont j’ai été entretenu tout l’été puisqu’il a été concocté en partie, ou en totalité – je ne le saurais que lorsque j’aurais l’album en main –, par celle qui, de son fortin de Tours, où elle ratifie, sacrifie et pontifie, en généralisant à tour de bras pour imposer, via les complices de son bord qu’elle s’est acquis dans notre congrégation Nationale CNLJ-Joieparleslivres-BNF, sa “papesserie” à la France entière, en adoptant et essayant de nous fourguer, pour critère d’évaluation et de qualité en matière d’édition pour la jeunesse, une binarité sectaire qui prouve son radicalisme néofasciste.

          «Oui, oui, bien sûr, je vous entends !… Mais que se passe-t-il de si grave, et pourquoi brisez-vous ainsi mon élan ?... Quoi ?... Elle ?... Non !... La fille de Marie-Claude Moncheaux ?... Boulaire fille de cette ?....»

          Vrai, c’est ainsi que sans qu’on me prépare, de sources sûres et de plusieurs parts, on m’apprenait récemment ces dernières nouvelles, de quoi scier la branche sur laquelle je m’étais assoupi, selon laquelle, vrai de vrai, Mme Boulaire-Binaire-Je-suis-partout était bien la fille de Marie-Claude Moncheaux, celle qui se fendit de retentissants Écrits pour nuire et qui fulminait encore, il n’ y a pas très longtemps de cela, pour nous gratifier gratuitement, en se gargarisant de hoquets indignés sur les ondes de la très sainte bénite Radio Courtoisie.

          Une filiation en droite ligne qui, sans perte de chromosomes, lui a sauvegardé et retransmis la hargne de sa mère, mais avec plus de fiel et de pugnacité encore, pour fusiller, en Jeanne d’arc non-pucelle et en cousine de Jojo la mâche, tous ces affreux pervers comme moi qui ne viennent à la littérature pour la jeunesse que pour avilir les enfants de la patrie et mener notre civilisation à la ruine.

          On m’assure que la dame est nantie de titres et d’accréditations d’exception. Bon, bien ! Cela a son mérite et je n’en disconviens pas. Sauf que le vrai mérite dépend surtout, de la manière dont on a obtenu ces distinctions et de ce que l’on fait ensuite pour honorer ces récompenses! Dans le cas de Mme Boulaire-Josy-la-hache, au vu de la manière dont elle a été capable de falsifier les faits pour encenser certaines personnes en poste de pouvoir national – ce qu’elle a fait très précisément dans son article sur La critique périodique de livres pour enfants depuis l’après-guerre pour placer au septième ciel Geneviève Patte – et des usages qu’elle fait de ses breloques, alors que ses potentiels d’action semblent presque infinis, en particulier contre les livres que j’ai publiés, on est en droit de se demander, en fonction de ce que l’on sait des inepties et turpitudes dont pâtit mais dont use «la déontologie de castrées» imposée par les idéologies d’endoctrinement catholiques françaises sur les productions pour la jeunesse, qui, oui qui, a bien pu, et sur quels critères, dans la hiérarchie des compétences, au sein de la vaste entreprise universitaire, lui donner toutes ces accréditations.  

          Il y a dans le mécanisme de fonctionnement de cette Josy-la-hache, à la base des rouages, une telle volonté de convaincre qu’elle en devient, lorsqu’elle atteint un tel stade, une véritable stratégie maniaque qui suppose un désir de domination, de subjugation et d’ascendance sur votre libre-choix... dont le motif, soigneusement dissimulé derrière ses propositions de service, révèle, à la fois, l’extrême estime qu’elle se porte et celui qu’elle entend retirer en plus en récompense d’avoir gagné à sa cause les esprits du plus grand nombre d’entre nous. Convaincre : donc considérer comme nuls et de peu d’intérêts, les goûts, les sensibilités et les convictions des autres, pour imposer, en femme savante insurpassable, les siens et en se moquant pas mal, au final, des services que la fonction qu’on exerce nous commande.

         Encore qu’essayer de convaincre, surtout lorsqu’on a peu de respect pour son auditoire, ne mange pas de pain et ne coûte rien !

         Pour se dédouaner, Josy-la-hache ne fait pas de détails : pour elle, tout ce qui rentre fait ventre. Elle consomme à outrance et elle engrange ce qui a été dit et écrit en littérature pour la jeunesse, elle se goinfre même : c’est le seul mérite que je lui reconnaisse, puis elle régurgite proprement ce dont elle s’est appropriée... Mais, nuance, en prétendant frauduleusement que c’est elle qui en a été l’initiatrice.

        A long terme cela va se savoir! Cela se sait même déjà. Et cela se dit.

        Mais, quitte à me répéter, il parait tout de même difficile de comprendre qu’on ait donné, à cette arriviste qui a fondé la plus grande partie de sa réputation en subtilisant et en se réappropriant, abusivement, les analyses savantes et remarques pertinentes énoncées avant elle par des personnes éminentes de la profession bien plus intelligentes et plus nuancées qu’elle-même, tant de témoignages de mérites et de moyens de pouvoirs !

        Ma réponse est la suivante :

        On pourrait prétendre, en raillant l’importance que je mets à démonter les avis assénés par Mme Boulaire, plus particulièrement ceux récents, en cours, sur le mouvement d'avant-garde en littérature de jeunesse apparu dans le début des années 60, en avançant qu’elle a bien le droit, en fonction de son choix de carrière, de critiquer et d’exprimer, dans notre pays de droits, ses accords et désaccords, sur tous les sujets qui entrent en compte dans cette sphère d’intérêt culturel à l’intention des enfants. Une sphère où, reconnaissons-le, n’importe qui peut s'improviser pour concevoir, produire et exploiter leur naïveté, l’inquiétude de leurs parents à les bien élever et les bien instruire, leur ignorance en matière psychopédagogique, et leur bonne foi… J’en conviens !

        Sauf que ce serait aussi vouloir ne pas voir la continuité que met Mme Boulaire à soutenir toujours, avec une fidélité de tous les instants, en convaincue se voulant convaincante, sans déroger d’un pouce, uniquement et exclusivement, des objectifs et des convictions qui, par des voies retorses, dissemblables, sournoises, la conduisent à n’approuver, réconforter, remettre en selle, afin qu’il redore son blason et relance son économie et, par retour de services, la récompense – en témoigne son ouvrage sur les petits Livres d’or et la relance des abominables contes rafistolés de Paul Galdonne – le puissant groupe Hachette et l’Amérique de papa.

       C’est-à-dire, en fait, l’idéologie d’endoctrinement capitaliste conservatrice, embaumée depuis les années 40, présentée comme intacte et toujours exceptionnellement irremplaçable, comme si rien de bon et de bien n’avait pu fleurir depuis, par devers cette couche de béton imperméable anti réflexion que les grands trusts internationaux avaient installés pour lutter contre d’autres risques d’endoctrinements : ceux du communisme. 

        Backward ! You are backward Missis Boulaire!

        Pour en revenir au livre en question, puisque de par le mot Histoire, que le titre véhiculait, le traitement du sujet semblait vouloir faire preuve d’exhaustivité, et qu’on allait jusqu’à prétendre qu’on me faisait un honneur en me citant et en mentionnant, parmi les livres que j’ai publiés, ces quelques livres écrits par de grands auteurs célèbres qui furent mes collaborateurs et, de ces livres d’auteurs célèbres, certaines très précises illustrations encore plus soigneusement choisies pour discréditer l’ensemble, au mépris du talent et du travail fournis par tous les participants acteurs de ces ouvrages…il fallait être sénile pour ne pas percevoir le piège tendu par Josy-la-hache et par son éditeur.

        S’il était bien envisagé de considérer, les formes qu’avaient prises, au cours la décennie 65-75, cet avant-gardisme et son militantisme, il était bien facile de comprendre que Mme Boulaire n’entendait pas du tout lui donner la place historique qu’il mérite mais que ce n’était que, pour mieux le dévaloriser, en minimisant ses objectifs et ses impacts, ses qualités, les novations en thèmes des auteurs et celles graphiques dues à l’imagination et à l’indépendance d’esprit des artistes qui ont participé à ce mouvement, le rôle qu’il a joué dans et après cette période… pour satisfaire en somme à son besoin personnel, subjectif, caricaturalement binaire, de mieux valoriser, en les juxtaposant, les images imitant les faux dessins d’enfants qu’elle considère comme seules dignes d’être représentatives des albums réalisés à leur intention.

        La supercherie consistait, en plus de la perfidie du choix d’illustrations mineures pour caractériser les ouvrages cités, à me rendre seul responsable-coupable de ce mouvement d’avant-gardisme et son militantisme, alors que, historiquement, le mouvement était plus large et me passait bien au-dessus de la tête. En cela elle reprenait le cheval de bataille de Geneviève Patte qui fit de moi, contre mon gré, à la fois le pape et la tête de Turc de ce mouvement de renouvellement de la littérature pour la jeunesse.

        Flairant le traquenard, connaissant l’aversion que la dame à la hache – qui doit se prendre pour Jeanne d’Arc – avouait notoirement et vouait à mon option d’édition, prévoyant le pire, j’ai donc demandé à lire ce que Mme la généraliste avait l’intention de dire pour présenter son interprétation, forcément dévaluatrice de cet avant-gardisme et militantisme et, comme le lecteur pourra s’en rendre compte, je n’ai pas été déçu.

        En somme et en conclusion, puisque Mme Boulaire-Binaire-Je-suis-partout était contrainte, par son éditeur, de solliciter ma bienveillance pour l’octroi de l’autorisation de reproduction de ces illustrations choisies pour nuire, mon échappatoire se réduisait, piètre solution, au verrou qu’on me laissait la possibilité de manier pour ne pas accorder cette autorisation. Ce que je fis !  

      Ci-après, le lecteur qui s’intéresse à la littérature pour la jeunesse, à ce qu’elle a été, à ce qu’elle devient et à ce qu’elle peut devenir, trouvera donc les éléments du dossier que j’ai constitué afin de rendre évidente et palpable, la ténacité avec laquelle Mme Boulaire-Binaire-généraliste-je-suis-partout, s’acharne à vouloir me nuire, et à vouloir nuire aux plus de cent cinquante écrivains et illustrateurs qui ont été mes collaborateurs, en utilisant ici, non sans une certaine malicieuse ambiguïté, la bienveillante complicité de son éditeur Didier Jeunesse.

       Le plan de ce dossier est le suivant :

                   1-La demande de droits de Didier Jeunesse

                   2-Les illustrations choisies par Mme Boulaire

                   3- ma demande de lecture du texte d’accompagnement de ces illustrations

                   4-Le texte de Mme Boulaire sur “l’avant-gardisme et le militantisme”

                   5-Mes réponses diverses et argumentées pour tenter de forcer l’éditeur à inciter Mme Boulaire à nuancer ses propos injustifiés et le courrier qui s’ensuivit avec  Loraine Capelier, la préposée de Didier Jeunesse responsable des négociations.

 

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19/09/2018

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